Comment se déplacer à Bali ?

Lors de notre voyage à Bali, nous avons vite compris que les modes de transport diffèrent radicalement de ceux que l’on peut trouver dans des pays très organisés comme. À Bali, les transports publics sont quasiment inexistants, surtout pour les touristes. Pourtant, se déplacer à Bali reste relativement simple et accessible si l’on connaît les bons outils et les bonnes pratiques. De Denpasar à Ubud, en passant par les plages du Sud ou les rizières du Nord, plusieurs moyens de transport s’offrent à vous. Voici nos conseils basés sur notre propre expérience, pour vous déplacer sereinement à Bali et profiter au maximum de votre séjour.

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Le scooter est sans aucun doute le moyen de transport le plus utilisé pour se déplacer à Bali, aussi bien par les locaux que par les touristes. Il permet une liberté totale de mouvement, évite les bouchons et facilite l’accès aux endroits reculés comme les cascades, les plages cachées ou les petits villages traditionnels. La location de scooter est simple : comptez entre 3 et 5 euros par jour pour un scooter automatique. Aucun permis indonésien n’est requis, mais attention, vous devez impérativement posséder un permis de conduire international, mentionnant la catégorie A (deux-roues). En cas de contrôle ou d’accident, ne pas en disposer peut entraîner une amende salée, voire des complications avec votre assurance.

La circulation peut paraître chaotique au premier abord. Il faut rouler à gauche, prêter attention aux chiens errants, aux scooters qui doublent sans prévenir, et à l’absence de signalisation claire. Si vous n’avez jamais conduit de deux-roues en Asie, la prudence est de mise. Prévoyez également un casque en bon état (souvent inclus dans la location) et évitez de rouler de nuit, surtout en dehors des zones touristiques.

Google Maps reste un allié incontournable pour se déplacer  à Bali. Vous pouvez l’utiliser pour estimer les distances, connaître la durée d’un trajet ou encore trouver un point de repère. En revanche, ne vous fiez pas entièrement aux estimations horaires proposées. Le trafic peut être extrêmement dense, surtout dans le Sud de l’île (Kuta, Seminyak, Canggu, Denpasar), ce qui rallonge souvent les trajets. De plus, certaines routes secondaires peuvent être en mauvais état ou inadaptées aux voitures. Utilisez donc Google Maps comme un guide global, mais gardez une marge de flexibilité dans votre emploi du temps.

À Bali, les applications de transport comme Grab et Go-Jek sont vos meilleures alliées. Ces services de VTC fonctionnent exactement comme Uber, avec des tarifs clairs, une option de paiement en ligne ou en espèces, et la possibilité de commander soit une voiture, soit un scooter. Ils sont très pratiques si vous ne souhaitez pas conduire vous-même.

Go-Jek et Grab sont disponibles pour se déplacer à Bali, notamment dans la plupart des zones touristiques comme Ubud, Seminyak, Canggu, Sanur ou Kuta. En revanche, leur utilisation peut être restreinte dans certaines zones comme Uluwatu ou les alentours de certains temples et plages, où les taxis locaux exercent une forte pression pour protéger leur monopole. Dans ce cas, il vous faudra parfois marcher un peu pour pouvoir être pris en charge par votre chauffeur. Ces applications sont particulièrement utiles pour les courts trajets ou les retours tardifs après une soirée.

Les taxis sont très présents à Bali, notamment dans les zones touristiques comme Kuta, Seminyak, Canggu, Ubud ou l’aéroport international de Denpasar. Sur le papier, c’est un moyen pratique de se déplacer à Bali, surtout si vous venez d’arriver ou si vous souhaitez vous déplacer ponctuellement sans louer de scooter ou de voiture. Mais il est essentiel de bien connaître les usages locaux pour éviter les mauvaises surprises.

L’un des principaux points à retenir, c’est que tous les taxis ne fonctionnent pas avec un compteur, même s’ils devraient. En théorie, seuls les taxis bleus de la compagnie Blue Bird sont réputés pour être honnêtes, professionnels et toujours équipés de compteurs. Ils constituent donc la meilleure option si vous souhaitez éviter les négociations fastidieuses. Ces taxis sont climatisés, bien entretenus et leurs chauffeurs sont généralement plus habitués aux touristes. Vous pouvez les héler dans la rue ou les réserver via l’application Blue Bird, disponible sur Android et iOS. Attention cependant : certains faux taxis imitent les véhicules Blue Bird (couleur similaire, logo ressemblant), alors regardez bien le nom exact sur la carrosserie et le reçu imprimé à bord.

Dans certaines zones comme Canggu, Uluwatu ou les environs d’Ubud, il existe une forte résistance locale à l’usage des taxis par application, notamment Grab et Gojek. Ces applications, très populaires en Indonésie, permettent pourtant de commander facilement une voiture ou un scooter à des prix fixes, souvent bien plus avantageux que les taxis traditionnels. Mais dans ces régions, certains chauffeurs locaux empêchent activement leur fonctionnement, allant jusqu’à bloquer l’accès à certaines zones pour les chauffeurs Grab/Gojek, ce qui peut rendre leur usage compliqué voire impossible dans certains cas. Renseignez-vous auprès de votre hébergement pour savoir si vous pouvez les utiliser sans problème depuis votre lieu de séjour.

Si vous choisissez malgré tout de prendre un taxi classique (autre que Blue Bird), n’oubliez jamais de négocier le prix AVANT de monter dans le véhicule, surtout si le chauffeur refuse de mettre le compteur. Les prix sont souvent gonflés pour les touristes, parfois du simple au double, voire plus selon la demande. Il est donc utile d’avoir une idée des tarifs moyens sur Google Maps ou via les apps de VTC pour comparer.

Enfin, dans les zones rurales ou peu touristiques, les taxis peuvent être rares voire inexistants. Il est alors préférable de planifier à l’avance vos trajets ou de demander à votre hôtel ou homestay de vous réserver un chauffeur de confiance.

Si vous cherchez un moyen de se déplacer confortable, sécurisé et adapté aux particularités de Bali, faire appel à un chauffeur privé est sans doute l’une des meilleures options. C’est d’ailleurs le mode de déplacement préféré de nombreux voyageurs, surtout ceux qui souhaitent découvrir l’île sans avoir à gérer le stress de la conduite ou de la navigation dans une circulation souvent chaotique.

Contrairement aux taxis classiques ou aux scooters, le chauffeur privé vous accompagne sur toute une journée (ou plus), selon votre programme et vos envies. Vous pouvez planifier un itinéraire à l’avance – par exemple visiter les rizières de Tegallalang, le temple de Tirta Empul et finir la journée à la cascade de Tegenungan – ou décider du programme au fil de la journée. Cette flexibilité totale est l’un des grands avantages de cette formule. Vous n’êtes pas limité par les horaires des transports en commun, ni par les contraintes d’un tour organisé.

Côté tarif, le prix d’un chauffeur privé à Bali est relativement abordable, surtout si vous voyagez à plusieurs. Comptez en général entre 500 000 et 800 000 IDR (soit environ 30 à 50 euros) pour une journée complète, véhicule, carburant et chauffeur inclus. Le tarif peut légèrement varier selon la durée, la zone géographique et le type de voiture (standard ou SUV). Cela devient très intéressant si vous voyagez à deux, trois ou quatre personnes : pour un petit groupe, cela revient à quelques euros par personne et par jour pour une liberté totale.

Autre atout non négligeable : la connaissance du terrain. La plupart des chauffeurs privés sont balinais et parlent un anglais fonctionnel. Beaucoup d’entre eux connaissent les meilleurs itinéraires pour éviter les bouchons, les heures les plus calmes pour visiter les sites, et n’hésiteront pas à partager des anecdotes locales ou à vous recommander des restaurants moins touristiques. Certains font aussi office de guides improvisés, ce qui rend le trajet encore plus agréable et enrichissant.

Il est très facile de trouver un chauffeur privé à Bali. Vous pouvez en réserver un via votre hébergement, sur des plateformes locales comme GetYourGuide, Klook ou même via des groupes Facebook d’expatriés ou de voyageurs. De nombreux chauffeurs travaillent également de manière indépendante, avec des pages Instagram ou WhatsApp pour les contacter directement. Pour éviter les mauvaises surprises, pensez à vérifier les avis et à demander si le tarif inclut bien tout : essence, parking, péages éventuels, et si la durée est bien précisée.

À noter que certains chauffeurs proposent aussi des transferts aéroport ou inter-régions (par exemple Ubud → Amed, ou Seminyak → Lovina). Cela peut être un excellent moyen de combiner transport et exploration avec des arrêts en route.

Louer une voiture à Bali peut sembler être une option séduisante, surtout si vous voyagez en famille, que vous transportez beaucoup de bagages ou que vous prévoyez de parcourir de longues distances à travers l’île. Sur le papier, cela permet une certaine liberté : pas besoin de négocier avec les chauffeurs, ni d’attendre une voiture avec application. De plus, les prix des locations sont relativement abordables : comptez entre 30 et 45 euros par jour pour une voiture de type citadine ou SUV, selon la saison et le lieu de réservation.

Mais en pratique, conduire à Bali n’est pas à la portée de tout le monde. Le premier défi réside dans le style de conduite local, souvent désordonné pour les non-initiés. Il faut rouler à gauche, ce qui peut désorienter au départ, surtout si vous venez d’un pays où l’on conduit à droite. La circulation est dense, notamment dans le Sud de l’île, et les règles de priorité sont rarement respectées. Les scooters, omniprésents, circulent dans tous les sens, parfois en contre-sens, et doublent sans prévenir. De plus, de nombreux piétons, chiens ou enfants peuvent surgir soudainement au milieu de la route.

Autre élément à considérer : l’état des routes, qui peut varier fortement d’une région à l’autre. Si les grands axes touristiques sont globalement bien entretenus, dès que vous vous éloignez dans les montagnes ou les zones rurales, les routes deviennent étroites, bosselées, voire difficilement praticables sans un véhicule adapté. Il est également difficile de se garer dans les zones très fréquentées comme Canggu, Seminyak ou Ubud, où le stationnement est souvent saturé ou payant.

En outre, un permis de conduire international est obligatoire, et il doit comporter la catégorie B. Il est également essentiel de vous assurer que votre assurance personnelle couvre bien la conduite en Indonésie, car en cas d’accident, les démarches peuvent être longues et complexes.

Face à toutes ces contraintes, beaucoup de voyageurs choisissent de louer une voiture avec chauffeur, ce qui revient souvent à peine plus cher, tout en vous épargnant le stress de la conduite. Les chauffeurs connaissent parfaitement l’île, savent éviter les zones de bouchons, et peuvent aussi faire office de guides pour vous recommander des endroits à visiter.

En résumé, louer une voiture peut convenir si vous êtes un conducteur expérimenté, habitué à rouler à gauche et prêt à affronter les routes balinaises. Mais pour la majorité des visiteurs, faire appel à un chauffeur privé ou se déplacer en scooter ou en VTC reste de loin l’option la plus simple, confortable et sécurisée.

Prendre le bateau à Bali n’est pas forcément le premier réflexe des voyageurs pour se déplacer sur l’île elle-même, mais c’est un moyen de transport incontournable si vous souhaitez explorer les îles paradisiaques alentours, comme Nusa Penida, Nusa Lembongan, ou encore les fameuses îles Gili. Ces trajets maritimes sont devenus très populaires au fil des années, tant pour les courts séjours d’excursion que pour des escapades plus longues.

Le trajet le plus courant en bateau est sans doute Bali → Nusa Penida. Plusieurs ports de départ sont possibles, notamment Sanur (le plus fréquenté), Kusamba ou encore Padang Bai. Les bateaux rapides partent tout au long de la journée, dès le matin, et mettent entre 30 et 45 minutes pour rejoindre la côte de Nusa Penida. C’est rapide, relativement confortable, et surtout extrêmement pratique si vous voulez visiter des lieux comme Kelingking Beach, Angel’s Billabong ou Crystal Bay en une journée.

Si vous rêvez de snorkeling ou de plages de sable blanc plus tranquilles, embarquer pour les îles Gili est également une excellente idée. Depuis Padang Bai, les fast boats mettent environ 1h30 à 2h30 selon les conditions de mer pour atteindre Gili Trawangan, Gili Air ou Gili Meno. C’est un peu plus long, certes, mais les paysages marins et l’atmosphère décontractée des Gili valent largement le détour. Les départs sont généralement le matin, et il est recommandé de réserver vos billets à l’avance, surtout en haute saison.

Le confort varie selon les compagnies. Les bateaux rapides sont souvent modernes, équipés de gilets de sauvetage et parfois même de climatisation. Cela dit, la mer peut être agitée, notamment entre juin et septembre : si vous êtes sensible au mal de mer, prévoyez un traitement adapté avant d’embarquer. En basse saison ou par mauvais temps, certains départs peuvent être annulés ou retardés – il vaut donc mieux garder une certaine flexibilité dans votre planning.

En termes de prix, les billets pour les fast boats sont abordables, avec des tarifs allant généralement de 150 000 à 350 000 IDR par trajet (soit environ 10 à 20 euros), selon la destination, la compagnie choisie, et si le billet inclut ou non le transfert depuis votre hôtel. De nombreuses agences locales proposent des packages combinés “pick-up + bateau aller-retour”, ce qui simplifie grandement l’organisation, surtout si vous logez à Ubud, Seminyak ou Canggu.

Prendre le bateau à Bali, c’est donc une façon unique de diversifier son séjour, d’échapper temporairement à l’effervescence de l’île principale, et de découvrir des joyaux naturels qui seraient autrement inaccessibles. Que ce soit pour une journée à Nusa Lembongan ou une mini-aventure aux Gili, les traversées en bateau font partie intégrante de l’expérience balinaise. Elles offrent un autre regard sur la beauté de l’archipel indonésien, avec, en prime, l’air marin et l’horizon infini.

Les règles de bonne conduite à Bali

Que vous choisissiez de conduire vous-même un scooter, de louer une voiture, de prendre un taxi ou un chauffeur privé, il est essentiel de connaître quelques règles de base pour circuler à Bali dans le respect des us et coutumes locaux. La circulation sur l’île peut être chaotique, les routes étroites, et les comportements différents de ceux auxquels vous êtes habitué dans votre pays d’origine. Adopter une attitude respectueuse et vigilante contribue non seulement à votre sécurité, mais aussi à celle des autres usagers, qu’ils soient locaux ou touristes.

La première chose à savoir, c’est que la conduite se fait à gauche. Ce détail a son importance, surtout si vous louez un scooter ou une voiture. Il faut s’y habituer rapidement et faire particulièrement attention lors des croisements, dépassements et entrées dans les ronds-points. Par ailleurs, la signalisation est parfois inexistante ou ignorée, et les feux de circulation ne sont pas toujours respectés, surtout dans les zones rurales. Anticipation, prudence et souplesse sont donc vos meilleurs alliés sur la route.

Sur un deux-roues, le port du casque est obligatoire – même si vous verrez beaucoup de Balinais conduire sans. En tant que voyageur, vous êtes davantage exposé aux contrôles de police, et un casque bien attaché peut littéralement vous sauver la vie. De même, il est fortement recommandé d’avoir un permis de conduire international, valable pour les deux-roues si vous conduisez un scooter. En l’absence de ce document, vous risquez une amende en cas de contrôle routier, ce qui arrive fréquemment, notamment dans les zones touristiques comme Canggu, Ubud ou Kuta.

L’attitude compte autant que la maîtrise du véhicule. À Bali, la conduite est intuitive, presque organique, avec beaucoup de non-dits et de gestes. Il n’est pas rare que les locaux klaxonnent légèrement pour vous signaler leur présence en douceur : ce n’est pas un signe d’agacement, mais plutôt une manière de prévenir. La priorité n’est pas toujours claire, mais un comportement calme et respectueux permet d’éviter bien des tensions. N’essayez pas d’imposer un style de conduite “à l’européenne” : cela crée plus de confusion que de sécurité.

Autre point important : ne vous garez jamais au hasard, même si cela semble courant. Certaines zones (notamment les abords des temples, plages ou commerces) sont réglementées. Renseignez-vous avant de stationner, sous peine de voir votre véhicule déplacé, bloqué ou sujet à une amende. De même, évitez de bloquer la circulation ou de rouler sur les trottoirs, même s’ils semblent inutilisés.

Enfin, la politesse est de mise, notamment envers les chauffeurs et conducteurs locaux. Si vous faites appel à un chauffeur privé, il est d’usage de le saluer avec respect, de ne pas négocier de manière agressive, et de prévoir un petit pourboire en fin de course si le service a été bon. Les Balinais accordent une grande importance à l’harmonie sociale (le concept de tri hita karana), et adopter une attitude humble et bienveillante sera toujours apprécié.

Vous souhaitez imaginer votre voyage, on vous accompagne avec notre expérience pour profiter des meilleurs endroits !

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